Choc pour les gourmands : pourquoi le bout chocolaté du cornet de glace serait dangereux pour la santé, selon un expert

Gourmands, accrochez vos cuillères et préparez vos mouchoirs : une nouvelle pourrait bien perturber vos doux moments glacés. Le fameux petit bout chocolaté au fond du cornet de glace, ce plaisir ultime frissonnant qui fait saliver petits et grands, devient aujourd’hui la cible d’une mauvaise nouvelle… et pas des moindres !

Le plaisir glacé au banc des accusés

Quiconque a déjà croqué avec enthousiasme dans le cône garni de chocolat sait à quel point ce moment compte. C’est la récompense, le feu d’artifice final qui couronne la dégustation, le clou du spectacle après l’onctuosité de la glace. Une explosion de textures qui fait chavirer tous les becs sucrés.

Or, la fête risque de tourner court. Si on connaissait déjà les mises en garde concernant un taux de sucre faramineux dans les glaces, il semblerait que le petit bonus croquant, lui aussi, ait du souci à se faire côté santé. Que s’est-il donc passé pour que celui-ci perde son titre de chouchou des papilles ?

Un chimiste sonne l’alarme sur le cône chocolaté

La sentence n’émane pas d’un parent ronchon ni d’un nutritionniste frustré, mais bien d’un expert en chimie. Bert Weckhuysen, de l’Université d’Utrecht aux Pays-Bas, n’a pas hésité à surprendre tout son auditoire lors d’une conférence diffusée sur YouTube. Et il a pointé précisément ce qui cloche.

Mais avant de clouer le cornet au pilori, analysons la question sous un angle scientifique.

L’expert rappelle d’abord deux grandes familles d’acides gras :

  • Les acides gras saturés, qui sont solides à température ambiante – votre beurre en est le meilleur ambassadeur au frigo !
  • Les acides gras insaturés, liquides à température ambiante – pensez à l’huile d’olive qui glisse voluptueusement dans la salade.

Consommés en excès, les acides gras saturés peuvent augmenter le mauvais cholestérol et nuire à la santé cardiovasculaire. Mais ce n’est pas le sommet du problème…

Hydrogénation : la transformation sournoise du chocolat du cornet

C’est ici que les choses se corsent (et non, ce n’est pas une nouvelle saveur de glace).

Pour éviter que le chocolat au fond du cornet ne fonde et ne coule honteusement avant d’être savouré, les fabricants recourent à un stratagème chimique : l’hydrogénation. C’est un mot qui sonne compliqué comme une équation à 3 inconnues mais, en résumé, il s’agit d’ajouter une molécule spécifique à une autre pour transformer les graisses insaturées (liquides à la base) en graisses solides.

Pratique pour la conservation et la texture des gourmandises, ce procédé a cependant une sombre contrepartie. La gourmandise, autrefois alliée, devient alors un véritable ennemi pour votre santé. L’hydrogénation donne naissance aux fameux acides gras trans. Et ce sont eux qui posent tous les soucis.

Les risques pour la santé multipliés

Le constat dressé par Bert Weckhuysen est sans appel. Les huiles hydrogénées – et donc les acides gras trans qu’elles renferment – sont pointées du doigt pour leur implication dans l’augmentation du risque de maladies cardiovasculaires lorsqu’elles sont consommées régulièrement. Et elles ne se limitent pas au fond de votre cornet de glace : on les retrouve aussi dans de nombreux produits transformés comme les biscuits, les viennoiseries, certaines pâtes à tartiner, plats préparés ou encore céréales du petit-déjeuner.

Au rayon des conseils (car il en faut bien pour ne pas vous laisser fondre dans la déprime), ceux qui souhaitent éviter l’hydrogénation trouveront leur bonheur du côté d’une alimentation biologique : ce procédé y est tout simplement interdit. Une bonne nouvelle pour qui souhaite garder une glace pure, tout en ménageant son cœur !

En conclusion, la prochaine fois que vous croquerez dans ce petit triangle doré au fond de votre cornet, vous saurez qu’il cache sous ses allures craquantes une histoire de chimie bien sombre. Mais rassurez-vous, savourer un cornet de temps en temps ne fera pas chavirer la balance du destin : c’est l’excès régulier qui reste le principal danger. Alors, que chacun prenne la mesure… de sa gourmandise !

Misschien vind je dit ook leuk in "Wat is er nieuw"

Laisser un commentaire