Voici les 6 aliments périmés à ne jamais consommer selon une nutritionniste : les dangers à connaître absolument

Qui n’a jamais hésité devant un frigo rempli de victuailles « à la limite » et ce sempiternel dilemme : jeter ou grignoter ce jambon dont la date est derrière nous ? Arrêtez immédiatement la roulette russe alimentaire ! Suivez le guide pour découvrir les six aliments périmés à ne jamais consommer, selon une nutritionniste, sous peine de conséquences bien loin d’un simple mal de ventre…

Périmé n’est pas toujours synonyme de poison… sauf pour ces 6 aliments

Avant de plonger dans les abysses du tri frigo, posons les bases. Vous avez sûrement déjà lu sur vos emballages « à consommer de préférence avant le… ». Cette fameuse DDM, Date de Durabilité Minimale, concerne surtout les aliments qui perdent surtout en goût ou en croquant, pas en sécurité sanitaire. La Direction générale de la concurrence, de la consommation et de la répression des fraudes (DGCCRF) confirme : s’il n’y a pas de dégâts externes et que la DDM est « juste » dépassée, vous ne risquez pas un aller simple aux urgences. Toutefois, certains aliments affichent la mention « à consommer jusqu’au… » (la redoutée DLC), à ne jamais ignorer car leur dépassement peut amener à de vrais dangers pour la santé humaine.

Les aliments secs (biscuits, chocolat, miel, pâtes, riz, épices, surgelés, conserves) s’offrent généralement un petit rab… mais quelques exceptions font grimacer la nutritionniste docteure Corinne Chicheportiche-Ayache, qui rappelle qu’une boîte de conserve bombée, même dans les temps, est à bannir, suspecte de botulisme alimentaire. Mieux vaut sentir la pâtée du chat que risquer la paralysie, voire pire !

Les 6 aliments à ne jamais manger périmés

  • La charcuterie (jambon, etc.) : Qu’elle ait une odeur suspecte ou simplement passée, direction la poubelle ! La salmonelle rôde avec ses complications potentiellement mortelles, surtout chez les séniors ou les femmes enceintes. Petite subtilité : la charcuterie achetée à la coupe doit absolument être consommée dans la journée.
  • La viande rouge, surtout hachée : Plus la surface exposée à l’air est importante, plus les risques de contamination (salmonelle, listeria, staphylocoques…) augmentent ! Votre boucher vous la prépare sur commande ? Sauf banquet surprise, consommez-la dans les 12 heures. Un parfum ou une couleur douteuse ? Fuyez !
  • Le poisson frais : Ici, fraîcheur rime avec sécurité. Poisson au teint blafard ou à l’œil moins brillant qu’un lundi matin ? On s’en passe ! Comme la charcuterie, tout ce qui vient de l’étal « à la coupe » doit être consommé promptement. N’attendez pas que Nemo cligne de l’œil pour jeter votre dorade.
  • Les œufs : La précaution est mère de la survie ! Consommez vos œufs au plus tard 28 jours après la ponte. En rayon, comptez que vous pouvez les acheter jusqu’à 21 jours après la ponte. Pour les œufs durs, trois semaines après suffisent. Coquille fendue ? Pou-belle. Coquille sale ? Ne la lavez surtout pas sous l’eau : cela facilite l’entrée des germes.
  • Les plats préparés (surtout avec sauces ou crèmes) : Passée leur DLC, aucune pitié. Mangez-les immédiatement ou, au grand maximum, dans les deux jours suivant cette date. La plupart des plats cuisinés sont bourrés d’ingrédients fragiles que même le micro-ondes ne pourra pas sauver des bactéries.
  • Le fromage au lait cru (non pasteurisé) : N’imaginez pas que comme le vin, il se bonifie avec l’âge après la DLC. Risquez cela uniquement si vous aimez jouer avec votre santé, surtout avec un fromage non pasteurisé ! Les autres fromages tolèrent un petit écart, mais pas plus d’une semaine.

Des repères simples, mais primordiaux

Sachez que la plupart de vos produits secs ont une marge de sécurité confortable. Même les yaourts acceptent une mini prolongation, « jusqu’à 7 jours supplémentaires », d’après la nutritionniste. Mais dès qu’il s’agit de produits frais ou à base de lait cru, la lettre de la DLC fait loi ! Un doute ? Jetez sans scrupules : mieux vaut quelques euros perdus qu’un ticket chez le gastro-entérologue.

En conclusion : vigilance, pas panique !

Vivre l’aventure du frigo ne doit pas se transformer en Koh-Lanta bactériologique. Respectez la DLC de ces six aliments, surveillez l’aspect, l’odeur, la fraîcheur. Même le champion du zéro déchet doit reconnaître quand il faut dire adieu à cette dernière tranche de jambon. En guise de règle d’or : si un doute subsiste, il n’y a plus de doute… jetez !

Misschien vind je dit ook leuk in "Wat is er nieuw"

Laisser un commentaire