« Le Thermomix TM5 piraté : une démonstration choc alerte sur les failles des appareils de notre quotidien »

Imaginez : alors que vous dressez fièrement votre tablier pour impressionner belle-maman avec votre risotto, voilà que votre Thermomix affiche « Erreur 404 : Riz introuvable »… Non, ce n’est pas un mauvais gag, mais le fruit d’une démonstration pour le moins décoiffante sur la sécurité des objets de notre quotidien !

Le Thermomix TM5 pris pour cible… mais pas pour le goût !

Synacktiv, entreprise française spécialisée dans la cybersécurité offensive, vient de réaliser une expérience édifiante : détourner le célèbre robot culinaire connecté de Vorwerk. Leur cobaye ? Le Thermomix TM5, ce fidèle allié des gourmets et amateurs de gadgets high-tech.

Pas de panique, ni volonté de déclencher une vague d’angoisse dans les cuisines de France, rassurent-ils d’emblée. L’opération s’est déroulée dans un cadre rigoureusement contrôlé et n’avait rien d’une attaque massive contre les utilisateurs. L’idée ? Sensibiliser à la réalité parfois occultée de nos objets connectés : leur côté obscur, leur vulnérabilité.

Des résultats concrets et troublants

Pour mener cette démonstration choc, Synacktiv n’a même pas eu à bricoler le matériel de la machine ! Simplement, en exploitant les failles de sécurité, le Thermomix piraté s’est mis à :

  • Afficher des messages personnalisés (hélas, pas de compliments sur la cuisson…)
  • Modifier la température de cuisson
  • Déclencher de fausses erreurs, pour semer la zizanie au pays de la soupe veloutée

Un brin de nostalgie littéraire pour assaisonner le tout : « Objets inanimés, avez-vous donc une âme ? » questionnait Lamartine autrefois. Désormais, dotés de Wi-Fi, ils semblent surtout posséder des points d’accès pour hackers en manque de challenge !

Des enjeux sociétaux dépassant la cuisine

Le vrai message de cette expérience ne se limite pas aux robots qui mijotent tout seuls :

  • Avec l’explosion des objets connectés (montres, enceintes, babyphones, pacemakers), chaque équipement du quotidien peut potentiellement devenir la cible de hackers.
  • Plus un appareil est répandu, plus une faille non corrigée pourrait avoir un impact important.
  • Notre salon, notre chambre et même notre cuisine sont désormais habités d’ordinateurs miniatures, souvent très exposés.

Autant dire que la cybersécurité ne se limite plus à protéger ordinateurs ou smartphones ; elle investit toutes les pièces de la maison. La sensibilisation menée par Synacktiv rappelle que la protection numérique doit être pensée dès la conception de tout nouvel appareil, qu’il s’agisse de robot ménager, de babyphone ou de bijoux connectés !

Un dialogue constructif, enfin !

Point notable et salué dans le milieu : le fabricant Vorwerk ne s’est pas braqué face à cette expérience. Bien au contraire ! Il a coopéré et même autorisé la publication des travaux, une attitude qualifiée de « responsable et transparente » par Synacktiv, et encore trop rare dans l’univers industriel.

Les chercheurs sont clairs : « Le Thermomix possède un bon niveau de sécurité ». Il ne s’agissait pas de pointer du doigt une marque, mais de montrer que les menaces évoluent au rythme de la sophistication croissante de nos objets domestiques connectés. Ce dialogue entre fabricants et experts en sécurité illustre le mouvement nécessaire pour que la cybersécurité devienne une exigence, dès la conception, dans le moindre appareil qui rejoint nos intérieurs.

Finalement, le piratage contrôlé du Thermomix TM5 déclenche plus une prise de conscience qu’une alerte rouge. Une invitation à ne pas oublier la cybersécurité, même quand on ne fait que battre les œufs ! Après tout, mieux vaut prévenir une mayonnaise tournée par un hacker que guérir…

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