Panique dans les caddies ! Alors que l’on pensait acheter les yeux fermés pour nos petits anges des produits innocents, un rapport récent du magazine 60 millions de consommateurs vient semer le trouble dans les rayons. Jeudi 11 septembre 2025, l’organisme dresse le bilan : les produits ultra-transformés envahissent les assiettes de nos enfants, bien plus que nous ne le pensions…
Une étude qui secoue les habitudes alimentaires familiales
60 millions de consommateurs n’a pas chômé. L’équipe a mis sous la loupe une quarantaine de produits alimentaires parmi ceux qu’on retrouve systématiquement dans les paniers de familles avec bambins. On parle ici de :
- Portions de fromage de différentes marques
- Biscuits pour le goûter
- Céréales
- Yaourts aromatisés
- Nuggets
- Compotes
Au total, 43 produits destinés aux enfants ont subi une analyse approfondie. Le résultat donne froid dans le dos (et pas seulement à cause du rayon surgelé): plus de 80% de ces produits sont ultra-transformés. Cela fait mal, n’est-ce pas ?
Des ingrédients « surprises » à la loupe
Des journalistes comme Sophie Coisne, rédactrice en chef adjointe au magazine, ont coordonné ce dossier tonitruant. Elle raconte cette découverte : « Sur ces 43 produits dédiés aux enfants, 35 sont ultra-transformés et parfois ils sont destinés à des tout-petits. Pour certains, comme les steaks végétaux ou les céréales pour bébés, on a été vraiment très surpris de voir à quel point ils contenaient de marqueurs d’ultra-transformation ».
Mais qu’est-ce qui qualifie un aliment d’ultra-transformé ? Ce sont ces ingrédients improbables qu’on ne trouve jamais dans nos placards, à moins de vivre dans un laboratoire : colorants, conservateurs, sirop de glucose, émulsifiants… On a beau fouiller notre armoire à épices, mystère !
Le constat est saisissant : selon le magazine, 46% de la ration alimentaire des enfants est constituée de ces fameux produits ultra-transformés. Ce chiffre est même supérieur au pourcentage relevé chez les adultes. Pour résumer, les petits seraient plus exposés que leurs parents ! Grandir, oui, mais à quel prix ?
Des risques pour la santé loin d’être anodins
Les conséquences de cette exposition massive inquiètent. Chez les adultes, un vaste panel d’études (près d’une centaine, rien que ça) associe ces produits à un risque accru de maladies chroniques telles que :
- L’obésité
- Le diabète
- Les maladies cardiovasculaires
Chez l’enfant, moins d’études à ce stade, mais le peu existant pointe dans la même direction : une probable prise de poids, voire un risque d’obésité précoce. Et on ne parle pas que de quelques bonbons en trop…
Le coup de génie (enfin, façon de parler) des industriels ? Tout est savamment dosé pour titiller les sens. Sucre, gras et textures irrésistibles sont calibrés pour que le cerveau en veuille toujours plus. Avec un tel cocktail, difficile pour les enfants (et leurs parents, avouons-le) de résister à l’appel du goûter !
Mais la tentation a un prix. L’Institut national de santé américain a mené une étude chez les adultes : un régime majoritairement composé d’aliments ultra-transformés mène à consommer en moyenne 500 calories de plus par jour. Ça fait une sacrée différence… et une ceinture qui tire !
De la prise de conscience à l’action : et maintenant ?
Face à ces chiffres, impossible de rester les bras croisés sur la table de la cuisine. Même si la catégorie « ultra-transformés » paraît technique, elle se niche souvent là où on l’attend le moins : dans les steaks végétaux ou les céréales pour les tout-petits.
Cette enquête rappelle l’urgence de s’interroger sur le contenu des boîtes et des sachets qui alimentent nos enfants. Il ne s’agit pas de culpabiliser, ni de jeter l’éponge (ou plutôt la cuillère) : mais prendre le temps de vérifier les étiquettes, limiter ce qui n’a rien à faire dans notre cuisine, c’est déjà agir. Parce qu’au final, ce sont les petits plaisirs simples, moins trafiqués, qui donnent le meilleur goût… et la meilleure santé.
