Manger mieux – voilà une résolution qui revient aussi régulièrement que la galette des rois sur nos tables de janvier ! Et pourtant, soyons honnêtes : dans le tourbillon du quotidien, entre envies pressantes et rayons débordant de bons petits plats tout prêts (mais souvent pas si bons pour nous), la tentation est grande. Pourtant, un témoignage interpelle : celui de Steffan Rhys, journaliste gallois, qui n’a perdu près de 5 kilos qu’en supprimant les produits ultra-transformés. Explications et décryptage d’un virage alimentaire aussi bluffant que concret.
Ultra-transformés, transformés… Clarifions la cacophonie !
Dans l’univers de la nutrition, il arrive qu’on mélange tout : transformé, ultra-transformé, artisanal, industriel… Et pourtant, la nuance est capitale. À la maison, un pain doré, un fromage bien affiné, ou même un yaourt nature sont des aliments transformés, c’est vrai. Leur point commun ? Leur simplicité, la préfèrence pour des ingrédients que l’on pourrait presque tous avoir dans sa propre cuisine. On connaît chaque élément et – miracle ! – on peut même les prononcer sans faire d’exercice de diction…
Mais là où les choses se corsent, c’est avec les produits ultra-transformés. Ceux-là se distinguent facilement dans les rayons : leur liste d’ingrédients déborde, et s’y glissent des noms qui ressemblent plus à des potions magiques qu’à de la nourriture : additifs, émulsifiants, arômes artificiels, colorants, conservateurs… Lire l’étiquette de certains produits, c’est un peu comme réviser ses cours de chimie !
Pourquoi sommes-nous submergés d’ultra-transformés ?
Avouons-le, les produits ultra-transformés envahissent nos placards par réflexe. On les achète parce qu’ils sont pratiques, rapides, omniprésents… et que, soyons honnêtes, qui n’a jamais rêvé d’un dîner prêt en cinq minutes ? Mais à force, leur accumulation déséquilibre notre alimentation. On y retrouve du sucre caché, de mauvaises graisses et beaucoup trop de calories vides souvent sournoises. Rien d’étonnant à ce que le « manger mieux » fasse partie des résolutions qu’on prend, généralement, juste après avoir craqué pour une part supplémentaire de gâteau.
Le pari « simple » de Steffan Rhys : supprimer les ultra-transformés
Steffan Rhys n’a pas tout chamboulé du jour au lendemain et il n’a pas décidé d’abandonner les féculents, le fromage ou les sauces maison (ouf, la vie continue !). Sa seule vraie révolution : dire adieu aux produits ultra-transformés dans son quotidien. Une démarche qu’il considère comme « durable », adaptée à sa vie de père de famille occupé.
Pas de régime drastique, pas de calcul morose de calories. Que fait Steffan ? Il privilégie le pain artisanal au pain de mie industriel, le yaourt nature non sucré (sans épaississant ou colorant) plutôt que son cousin multicolore, et cherche, pour les repas sur le pouce, des solutions avec moins de cinq ingrédients (tous compréhensibles pour les simples mortels !).
- Choisir la simplicité : pain artisanal, produits bruts, yaourt nature
- Limiter les ingrédients artificiels, rechercher des compositions courtes et claires
- Pas de privation, mais une cuisine qui retrouve du sens et de la saveur authentique
Bilan : silhouette affinée et plaisir retrouvé
Le résultat n’a pas tardé à se faire sentir : en seulement quelques semaines, Steffan constate une silhouette allégée (près de 5 kilos envolés !), une meilleure digestion, plus d’énergie, et surtout un rapport apaisé à la cuisine. En simplifiant ses choix, il a redonné du sens et de la joie à ses repas, redécouvrant par la même occasion le plaisir véritable : celui d’un bon pain croustillant, d’un légume rôti doucement, d’une purée maison ultra-onctueuse…
Finalement, changer une habitude, cela ne veut pas dire renoncer au plaisir : bien au contraire ! Il s’agit tout simplement de le retrouver dans une version sincère, simple, et franchement satisfaisante.
Pourquoi ne pas commencer aujourd’hui ? Un petit pas : choisir, ce midi, un plat dont les ingrédients tiennent sur les doigts d’une main. L’expérience de Steffan le prouve : manger mieux, c’est possible… sans passer à côté du plaisir !
