Huile d’olive : la liste des marques à éviter d’urgence après les nouveaux scandales sur les contaminants

Vous pensiez que l’huile d’olive, ce joyau méditerranéen, était infaillible dans votre cuisine ? Les révélations récentes sur la présence de contaminants remettent sérieusement en question ce havre de pureté. La question brûle les lèvres : faut-il encore faire confiance à toutes les bouteilles qui s’invitent sur nos tables ? Plongeons sans tabou dans les coulisses de l’huile d’olive pour protéger nos papilles… et notre santé.

Ce que cache votre bouteille d’huile d’olive

L’huile d’olive, adulée pour ses vertus santé et ses acides gras mono-insaturés amis du cœur, se voit aujourd’hui ébranlée. Car même ce « or liquide » peut être souillé par des substances qu’on préfère laisser… à distance respectable. Parmi les coupables figurent des plastifiants et hydrocarbures minéraux, plus exactement les fameux MOSH et MOAH. Pour les non-initiés, ces noms évoquent la robotique : il n’en est rien, ce sont des résidus utilisés comme lubrifiants dans les machines industrielles, capables de migrer dans l’huile lors du transport ou du stockage.

En général présents en faible quantité (ouf !), ces contaminants n’en sont pas moins préoccupants. Certains auraient des effets perturbateurs endocriniens, ce qui, avouez-le, n’est pas vraiment au menu d’un régime méditerranéen idéal. Le risque est d’autant plus grand si l’on en consomme régulièrement. Alerte aussi pour les amateurs du petit producteur artisanal : les huiles provenant de structures modestes sont parfois plus exposées à ces substances, qui peuvent s’échapper des cuves, tuyaux ou réservoirs utilisés lors de la récolte et du stockage.

Les marques sous la loupe : celles qu’il vaut mieux éviter

Les analyses l’affirment : toutes les huiles d’olive testées présentent au moins un contaminant. Mais détendez-vous, la quantité varie grandement selon la marque. Parmi celles qui dépassent allègrement les limites des MOAH et MOSH acceptables : Terra Delyssa, Carapelli et Eco+. Non seulement, leur niveau de contaminants fait grincer des dents, mais elles cumulent aussi les défauts sensoriels (rance, moisi, acide… un vrai concert dissonant). Loin, bien loin, des standards qu’on attend d’une huile « vierge extra » digne de ce nom.

  • Terra Delyssa
  • Carapelli
  • Eco+

Prendre ces marques à la légère ? Difficile, vu leur palmarès peu reluisant. Si vous aimez vos salades avec un brin de sécurité, mieux vaut regarder ailleurs.

Quelles huiles d’olive privilégier pour rester zen ?

Heureusement, il y a des flacons qui redonnent confiance. Du côté bon élève, on trouve :

  • Puget : un faible niveau de plastifiants et un goût appréciable. Hélas, aucune perfection : on y déniche tout de même de légères traces de contaminants, vigilance donc.
  • Leos : même topo, mieux classée, mais pas irréprochable.
  • Costa d’Oro et Vigean : ce sont les chouchous des analyses ! Pas de MOAH, pas de MOSH, une qualité organoleptique nettement au-dessus. Comme quoi, toutes les gouttes ne se valent pas.

Astuce pratique : pour éviter les mauvaises surprises dans votre assiette, favorisez les huiles estampillées bio ou avec des certifications qualité strictes. Inspectez bien les étiquettes : provenance, composition, tout doit être limpide. Attention aussi aux fraudes sur l’origine ou les ingrédients, cela arrive plus souvent qu’on ne le pense !

Comment déjouer les pièges ? Conseils et goût à l’appui

Face à cette pagaille, la première règle d’or : diversifier les huiles et ne pas miser toute sa cuisine sur le soja ou autres huiles trop présentes dans les habitudes modernes. Pour dénicher LA bonne huile d’olive :

  • Regardez la provenance et la certification
  • Favorisez les productions bio ou très surveillées
  • Étudiez la composition sur l’étiquette

Mais aussi, faites confiance à vos papilles ! Une bonne huile doit séduire votre nez et votre palais avec des notes fraîches, légèrement fruitées, et selon les variétés, une pointe d’amertume ou de piquant. Si ça sent le moisi, le vinaigre ou le carton, fuyez !

Pour finir, l’huile d’olive reste une alliée précieuse de notre santé, pourvu qu’on fasse preuve de vigilance dans ses choix. Modération, diversification et regard affûté sur la composition restent les clés pour tirer le meilleur de chaque cuvée, tout en esquivant les pièges des contaminants. Avant de remplir votre panier, prenez le temps de lire les étiquettes : votre corps (et votre palais) vous diront merci !

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