Alerte contamination : la fraise est officiellement le fruit le plus chargé en pesticides selon une étude 2024

Ah, la fraise… ce fruit rouge éclatant qui évoque les pique-niques au soleil, les desserts improvisés et les souvenirs d’enfance, doigts collants et sourire aux lèvres. Mais derrière son apparente innocence, la fraise cache une réalité bien moins appétissante : elle est, selon une étude récente de l’Environmental Working Group (EWG), le fruit le plus contaminé par les pesticides en 2024.

Et le constat est sans appel. Sur des dizaines d’échantillons testés, la quasi-totalité présentait des traces de substances chimiques. Ces pesticides, utilisés pour protéger les cultures des insectes et des champignons, s’invitent aussi dans nos assiettes. La peau poreuse et fine des fraises ne fait qu’aggraver la situation : elle absorbe tout… même ce qu’elle ne devrait pas.

Petite anecdote : une amie m’a raconté qu’après avoir cueilli des fraises dans un champ, elle avait remarqué un goût légèrement amer. « C’est sûrement la variété », lui a dit le producteur. En réalité, ce goût provenait sans doute des résidus laissés par les traitements. Rien d’alarmant sur le moment, mais de quoi faire réfléchir sur ce que nous consommons vraiment.

Une étude qui fait grincer des dents

Chaque année, l’EWG publie son rapport baptisé Dirty Dozen (« les douze saletés », pour les intimes), qui dresse la liste des fruits et légumes les plus contaminés. En 2024, la fraise arrive encore en tête, loin devant les raisins, les pêches et les poires.
Selon les analyses, certaines fraises testées contenaient jusqu’à 20 types de résidus différents – un cocktail peu engageant, même pour les plus gourmands.

Les experts soulignent que les fraises conventionnelles sont parmi les fruits les plus traités pendant leur croissance : des pulvérisations régulières pour éviter moisissures et parasites, suivies de traitements post-récolte pour prolonger leur conservation. En clair : difficile d’y échapper.

L’Autorité européenne de sécurité des aliments (EFSA) rappelle que, si les doses légales sont encadrées, la consommation répétée de plusieurs produits contaminés peut entraîner un effet cumulatif sur la santé — notamment chez les enfants, plus vulnérables.

Des alternatives pour savourer sans crainte

Faut-il pour autant dire adieu aux fraises ? Pas nécessairement. Le secret réside dans le choix. Les versions biologiques affichent des taux de résidus beaucoup plus faibles.
Certes, elles sont un peu plus chères, mais comme le disent certains nutritionnistes, « mieux vaut manger moins, mais mieux ».

Et si le budget ne le permet pas, il existe des gestes simples :

  • Rincer abondamment les fruits à l’eau claire (inutile d’utiliser du vinaigre, qui altère le goût).
  • Les équeuter après lavage, pour éviter que l’eau ne fasse pénétrer davantage les produits.
  • Les consommer rapidement, car les résidus peuvent se concentrer avec le temps.

Bon à savoir : les fruits à peau épaisse comme les ananas, les mangues ou les kiwis contiennent très peu de pesticides. Une belle alternative pour varier les plaisirs tout en réduisant les risques.

Les légumes aussi dans la ligne de mire

Si vous pensiez que le problème ne concernait que les fruits, détrompez-vous. Les légumes à feuilles, comme les épinards, le chou frisé ou le céleri, figurent également parmi les produits les plus exposés.
À l’inverse, les patates douces, le maïs et les asperges s’en sortent plutôt bien, selon les données de l’EWG et de l’EFSA.

Le réflexe malin ? Favoriser les produits locaux et de saison. Non seulement ils ont moins voyagé (et donc subi moins de traitements post-récolte), mais ils soutiennent aussi les producteurs engagés dans une agriculture plus raisonnée.

Manger responsable sans perdre le plaisir

Personne ne veut d’un panier de fruits aseptisé et sans saveur. L’idée n’est pas de tomber dans la paranoïa, mais d’adopter des habitudes éclairées.
En choisissant soigneusement ses fruits, en les lavant correctement et en alternant avec des variétés moins exposées, il est tout à fait possible de se faire plaisir sans compromettre sa santé.

Et puis, soyons honnêtes : une belle coupe de fraises fraîchement lavées, avec un peu de menthe et une cuillerée de crème… ça reste un petit bonheur d’été dont il serait dommage de se priver.

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